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abbaye saint maur - Page 6

  • Bleurville : concert de l'ensemble Molto Vivo le 3 juillet

    Les Amis de Saint-Maur ouvrent la saison à l’ancienne abbaye bénédictine dimanche 3 juillet avec un concert d’une formation musicale de Remiremont : le trio Molto Vivo.

    lorraine,vosges,bleurville,moto vivo,concert,abbaye saint maurL’ensemble Molto Vivo a été créé en 2009 et se produit régulièrement dans les Vosges bien sûr, mais aussi dans les autres départements lorrains. Le trio est composé de Nelly Matchabeli, violoniste, premier prix du Conservatoire supérieur de Tbilisi (Géorgie). Co-soliste à l’opéra de Géorgie et soliste à l’orchestre symphonique de Saint-Dié-des-Vosges, elle se produit régulièrement comme artiste d’ensembles de musique baroque et de musique de chambre et a participé à ce titre à de nombreux festivals (Château de la Loire, Epinal, Neuf-Brisach, Haute-Savoie, Italie…). Elle enseigne la musique dans les Vosges.

     

    Natalia Hurava, pianiste, est premier prix du Conservatoire de Minsk (Biélorussie). Elle enseigne également la musique dans les Vosges et participe comme soliste dans plusieurs formations de musique de chambre (membre du groupe vosgien Alliance, accompagnatrice du chœur Marc-Boegner d’Epinal).

     

    Enfin, Pilip Hurau, basson, a été formé au Conservatoire municipal et régional de musique de Brest (Biélorussie) et au Conservatoire d’Epinal.

     

    L’exceptionnel trio Molto Vivo saura séduire les mélomanes avec un programme éclectique proposant des œuvres du XVIIe au XXe siècle. La formation, composé d’un piano, d’un violon et d’un basson, interprétera des œuvres baroques de Lully et Haendel, et de la période romantique avec Mendelson ou Brahms. Des œuvres contemporaines de Piazzola ou Villoldo enchanteront également l’auditoire.

     

    Une belle fin d’après-midi musicale en perspective sous les voûtes millénaires de l’abbatiale romane.

     

    ‡ Dimanche 3 juillet à 16h00, abbatiale Saint-Maur de Bleurville.

    Entrée libre au profit de la restauration de l’édifice.

     

  • Bleurville : "Faïence et faïenceries en Lorraine" s'exposent à l'abbaye Saint-Maur

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  • Saône touristique : le SI valorise le patrimoine local

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  • Bleurville : vandalisme à l'abbaye Saint-Maur

    Pour la deuxième fois en quelques mois, l’association des Amis de Saint-Maur déplore des dégradations commises sur le site de l’abbaye Saint-Maur.

    St-Maur dégradations bas-coté nord 2011.jpgLe président des Amis de Saint-Maur Alain Beaugrand, accompagné du vice-président Roger Persin, se sont rendus sur les lieux afin de constater les dégradations commises récemment : une colonne de la crypte située sur les fouilles archéologiques de l’ancien bas-côté nord a été renversée et brisée en plusieurs morceaux. Par ailleurs, une partie du mur extérieur nord de l’ancienne abbatiale a été démontée et les pierres éparpillées.

    « Ces actes de vandalisme gratuits sont inadmissibles et intolérables » s’insurge le président Beaugrand. « Plutôt que de dépenser de l’énergie pour casser, ces individus feraient mieux de la mettre au service d’une œuvre pérenne et constructive, ou de venir tout simplement faire du bénévolat dans nos associations patrimoniales » insiste-t-il.

    St-Maur dégradations mur abbaye 2011.jpgCes actes "d’incivilités" - comme l'on dit aujourd'hui pudiquement -  font écho à de nombreux autres commis ces temps derniers dans le village : vitres de la fenêtre de la sacristie de l’église paroissiale cassées à coups de cailloux, canettes brisées et détritus divers abandonnés dans le grand escalier qui mène à l’église, vandalisme sur les jeunes arbres plantés à l’occasion des naissances, dégradations sur l’aire de jeux…

    Les responsables de l’association des Amis de Saint-Maur rappellent aux parents que leur responsabilité est engagée pour les actes de malveillance commis par leurs enfants et les invitent à une plus grande vigilance. L’association décline toute responsabilité en cas d’accident survenu dans le périmètre de l’ancienne abbaye. Le président rappelle que, s’agissant d’une propriété privée, il est formellement interdit de pénétrer sur le site de l’abbaye sans y avoir été préalablement autorisé par un membre du bureau.

    L’association envisage de déposer plainte pour dégradations sur objets archéologiques protégés au titre de la loi sur les Monuments Historiques.

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : à la recherche du guide de l'été...

    L'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville recherche pour cet été une personne motivée (habitant dans le secteur de préférence) pour assurer les activités de visite et de gardiennage du site de l'ancienne abbaye bénédictine locale.

    La période concernée : du 1er juillet au 28 août 2011, du jeudi au dimanche inclus, de 14h00 à 18h00.

    >> Contactez les responsables de l'association des amis de Saint-Maur à cette adresse courriel en laissant vos coordonnées téléphoniques afin que l'on puisse vous rappeler : abbaye.saint-maur@laposte.net

  • Pont-à-Mousson : Journées d'histoire régionale "La Lorraine religieuse" les 9 et 10 avril 2011

    pont-a-mousson-abbaye-premontres.jpgPour la 6ème année le Comité d’Histoire Régionale organise les Journées d’Histoire Régionale consacrées à « La Lorraine religieuse ».

    Seule manifestation de ce type en France, elles rassembleront à Pont-à-Mousson 60 associations et organismes, venant de toute la région, qui œuvrent dans les domaines de l’histoire et du patrimoine. Le thème de cette édition, la Lorraine religieuse, sera décliné grâce à 45 expositions, des concerts et des conférences de vulgarisation.

    Les Journées d'Histoire Régionale se dérouleront les samedi 9 et dimanche 10 avril de 14h à 18h à l'abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson.

    L'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville y présentera l'histoire de l'abbaye bénédictine Saint-Maur.

    Journées ouvertes à tous les publics. Entrée gratuite.

     

    >> Plus d'infos en cliquant sur ce lien : JER PAM 2011.pdf

  • Bleurville : fête de Saint Maur, patron secondaire de la paroisse

    Bleurville 09.2007 072.jpgLe 15 janvier est traditionnellement le jour de la fête du second patron de la paroisse de Bleurville.

    L'église de l'abbaye bénédictine locale, fondée au XIe siècle, était en effet dédiée à saint Maur, disciple de saint Benoît (un autre saint Maur fut également évêque de Verdun au IVe siècle), le père du monachisme occidental. Maur fut supplanté comme patron de la paroisse par saint Pierre, patron de l'église paroissiale dépendant du monastère bénédictin au moins pour la nomination du desservant.

    La fête religieuse n'est plus célébrée depuis le début des années 1990, clergé et paroissiens se désintéressant désormais des saints patrons... Rassurez-vous la fête populaire qui réjouissait les habitants au mi-temps de l'hiver est aussi bien oubliée : plus de repas de famille, plus de bal non plus.

    La municipalité a voulu cependant commémorer cette année ce moment de l'histoire religieuse du village en organisant le repas des anciens ce dimanche 16 janvier. Commémoration toute profane certes, mais effort de mémoire à souligner tout de même.

    Le souvenir de saint Maur perdure au moins actuellement dans le cadre de l'ancienne abbaye qui fait l'objet de soins attentifs depuis 1974 de la part de l'association des Amis de Saint-Maur.

    Plus anecdotique, un dicton météorologique avait cours à Bleurville à l'occasion de la fête de saint Maur :  les villageois avaient, en effet, coutume de dire qu'à la Saint-Maur l'hiver s'arrête ou reprend vigueur. Résultat d'une observation assidue du temps depuis des siècles... et d'un bon sens paysan en prise directe avec la nature !

    Bonne fête à tous les Maur (évidemment, c'est pas un prénom courant... et encore moins un prénom facile à porter !) ainsi qu'aux paroissiens de Bleurville !

  • Bleurville : des médiévistes en visite à l'abbaye Saint-Maur

    L’abbatiale Saint-Maur attire les amoureux d’architecture moyenâgeuse. En témoigne la récente visite d’un groupe d’étudiants en archéologie médiévale.

    C. Moulis st-maur 22.08.10 02.jpgAvant de fermer ses portes sur la saison 2010, l’abbatiale bénédictine a accueilli récemment un groupe d’étudiants accompagné de Cédric Moulis, ingénieur en archéologie médiévale à l’université de Nancy 2. Ils ont visité le site sous la conduite d’Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur. Ces jeunes chercheurs on travaillé cet été au chevet de l’ancienne chapelle Saint Jean-Baptiste de la commanderie de Xugney, située à proximité de Charmes. Il y ont effectué des relevés architecturaux afin d’étudier les méthodes de construction utilisées par les bâtisseurs de ce lieu de culte templier des 12ème-13ème siècles.

    Si Cédric Moulis est attaché à l’université de Nancy 2, ses étudiants stagiaires viennent des quatre coins de la France, de Paris, Lille ou Lyon, afin de se former dans leur spécialisation. Ils ont été agréablement surpris par la qualité de l’architecture de l’église abbatiale, mais plus encore par celle de la crypte préromane. La qualité de ses piliers, la taille des chapiteaux et l’appareillage soigné des moellons de grès utilisés pour les voûtes ont soulevé de nombreuses questions et remarques.

    Cédric Moulis s’est dit fortement impressionné par le site et ne dédaignerait pas y effectuer des relevés qui permettraient de mieux connaître et comprendre cette crypte du 10ème siècle. Avant de quitter les lieux, il a profité de la conférence donnée par Gilbert Salvini sur la villa gallo-romaine de Damblain, pour présenter au public les objectifs et les travaux réalisés à Xugney depuis deux ans.

    En conclusion de cette visite, le président Beaugrand a rappelé que l’abbaye Saint-Maur restera toujours ouverte à tous ceux qui veulent mieux connaître ou faire connaître son histoire millénaire. Y compris aux universitaires !

  • A l’abbaye Saint-Maur de Bleurville le 22 août : les fouilles de la villa gallo-romaine de Damblain dévoilées

    Pour avoir suivi de près le déroulement des opérations archéologiques, Gilbert Salvini, archéologue bénévole et président du Cercles d’études locales de Contrexéville, présentera le 22 août à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville, le déroulement des fouilles menées sur le site de l’ancien aérodrome de Damblain. Il dresse, pour nous, une première esquisse de cette page d’histoire locale, en attente les publications officielles de la responsable du chantier, Karine Boulanger, et de l’INRAP.

     

    villa gallo-romaine damblain - vue aerienne.jpgLes vestiges d’un établissement rural de l’époque gallo-romaine s’étendant sur 7 hectares, ont été découverts en 2006 lors des sondages de diagnostic effectués sur les 302 hectares de l’emprise de la future zone d’activité qui succèdera à l’ancien aérodrome militaire de l’Otan.

     

    Les fouilles menées par l’Institut national pour la recherche archéologique préventive (IRAP), qui se sont déroulés en 2008 et 2009, ont mis au jour une villa avec ses dépendances. Une petite nécropole mérovingienne a aussi été découverte à proximité.

     

    Il s’agit certainement de la villa gallo-romaine la plus importante et la plus complète fouillée dans le département des Vosges à ce jour. Le bâtiment résidentiel était doté d’une cave et de thermes, avec de nombreux appartements chauffés par le sol. Dans la cour, entourée de bâtiments annexes, il y avait un bassin dont la destination n’a pu être fixée avec précision.

     

    Les nombreux autres bâtiments étaient réservés aux activités artisanales et agricoles, certains d’entre eux semblent avoir un caractère cultuel.

     

    Malgré l’état de ruine et de dégradation des vestiges, fragilisés par leur mise au jour et l’intense activité de la nappe phréatique, des éléments essentiels ont pu être récupérés, ils seront exposés sous l’autorité du Conseil général des Vosges après leur complète restauration.

     

    Le compte rendu de cette fouille est en cours de rédaction par l’INRAP. Il permettra de connaître la façon dont vivaient les habitants de cette villa, de savoir comment s’articulaient leurs modes de vie et quel pouvait être leur environnement.

     

    En première datation, une approche de la chronologie des diverses constructions qui se sont succédées date l’occupation du site du Ier siècle et peut être avant, à la fin du IIIème siècle de notre ère, où son abandon semble s’effectuer. Par la suite les bâtiments s’écroulèrent d’eux même, après quoi les matériaux ont été récupérés et au Moyen-Âge l’espace fut nivelé pour permettre la culture des terres.

     

    Il est resté de ce passé, un nom de lieu-dit, « la cave », qui était encore inscrit dans le cadastre de Damblain avant la construction de l’aérodrome en 1950.

     

    Dans le cadre de sa conférence, Gilbert Salvini présentera les travaux de fouilles auxquels il a participé ainsi que de nombreux clichés qui donneront corps à cette fabuleuse découverte.

     

     

    >> Conférence-diaporama sur « Les fouilles de la villa rurale gallo-romaine de Damblain » par Gilbert Salvini, dimanche 22 août à 15h00 à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville. Entrée libre.

  • Les fouilles archéologiques de la villa gallo-romaine de Damblain (Vosges)

    villa gallo-romaine damblain.jpg

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : vernissage de l'exposition "Celtes & gallo-romains en Saône Lorraine"

    Celtes leuques et séquanes, et gallo-romains se sont donnés rendez-vous à l'abbaye Saint-Maur cet été. L'exposition vient d'être inaugurée officiellement.

     

    inauguration gallo-romains St-Maur 16.07.10 04.jpgLes animateurs de l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville avaient convié les membres du bureau, les contributeurs ainsi qu'André Granget, maire de Bleurville, au vernissage de l'exposition "Celtes & gallo-romains en Saône Lorraine". "La réussite de cette rétrospective est grandement due aux objets aimablement prêtés par Gilou Salvini, le président du Cercle d'études locales de Contrexéville" a souligné d'emblée Alain Beaugrand, le président des Amis de Saint-Maur. En effet, "cette exposition constitue un formidable et intéressant complément pédagogique de l'exposition présentée actuellement au musée d'Hennezel-Clairey" insistait Jean-François Michel, le président de Saône Lorraine et membre des Amis de Saint-Maur.

     

    La rétrospective s'articule autour des fouilles d'une tombe princière celte découverte dans les années 1990 à Diarville, dans le Saintois, à la limite des Vosges et de la Meurthe-et-Moselle, et les découvertes de la luxueuse villa de Bleurville et de ses bains romains effectuées au XIXe siècle ainsi que celles de la villa rurale gallo-romaine de Damblain découverte récemment. Les objets présentés illustrent essentiellement la vie quotidienne de nos ancêtres leuques et séquanes romanisés dans le bassin des sources de la Saône : récipients et amphores provenant de caves gallo-romaines de Contrexéville, bois foré utilisé comme conduite d'eau, provenant de Damblain ou pièces de monnaie romaines découvertes à Bleurville.

     

    Le président Beaugrand remercia les responsables de Saône Lorraine qui ont permis que l'exposition ait lieu sur deux sites patrimoniaux du sud-ouest vosgien ; les visiteurs bénéficient en particulier du tarif réduit dans le deuxième site visité. Il associa à ses remerciements Gilou Salvini, infatigable et sympathique archéologue bénévole amoureux de l'histoire de notre Ouest vosgien, ainsi qu'Isabelle Chave, directrice des archives départementales des Vosges, qui a aimablement prêté l'exposition sur les Celtes en Lorraine.

     

    En marge de l'exposition, des produits "dérivés" sont proposés au public : des lampes à huile gallo-romaines fabriquées en séries limitées par Katherine Zimmermann sont mises en vente au profit de la restauration de l'abbaye.

     

    Voilà donc plusieurs bonnes raisons pour venir découvrir cette rétrospective historique qui se visite jusqu'au 31 août, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h.

     

    >> La prochaine animation à l'abbatiale Saint-Maur aura lieu dimanche 22 août à 15h00 avec la conférence-diaporama sur la villa gallo-romaine de Damblain par Gilou Salvini qui présentera en avant-première les résultats des fouilles auxquelles il a participé.

  • La Jordanie à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

    DIMANCHE 18 JUILLET 2010

    ABBAYE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE

    A 15H00

    jordanie.jpg

     

    A la découverte de la Jordanie

     

    Causerie-diaporama présentée par Marie-Madeleine Boulian

    dans le cadre des voyages organisés par l'UCP de Nancy

     

  • Bleurville : des lampes à huile romaines à l'abbaye Saint-Maur

    A l'occasion de l'exposition sur les "Celtes & gallo-romains en Saône Lorraine" présentée à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville, Madame Katherine Zimmermann propose à la vente des reproductions de lampes à huile romaines. Le bénéfice est entièrement versé à l'association des Amis de Saint-Maur en faveur de la restauration du monastère.

    lampe gallo-romaine.jpgPour s'éclairer, les romains utilisaient essentiellement des lampes à huile. Leur emploi allait de paire avec une présence militaire et celle d'une population romanisée. Dans les campagnes, les gens étaient davantage demeurés attachés aux traditions locales : on utilisait encore des torches ou des lampes à graisse.

    Parmi les lampes retrouvées lors des fouilles archéologiques dans nos régions de l'Est de la Gaule, la plupart du temps, le médaillon de forme convexe porte un décor : combat de gladiateurs, dieux et déesses, animaux fabuleux, athlètes, végétaux, animaux ou objets divers. Cette forme de lampe sera la plus courante dans l'Empire romain jusque vers 70 ap. JC.

    Au cours du dernier quart du 1er siècle ap. JC, on assiste à l'apparition d'une nouvelle forme de lampe portant sur le fond une marque de fabrication. Son médaillon est vierge ou orné d'un masque. Sur le fond, on observe généralement l'estampille du fabricant. Ce modèle est abondant dans les provinces occidentales de l'Empire au 2ème et même au 3ème siècle.

    lampe gallo-romaine lion 002.jpgLes lampes à huile en argile étaient modelées dans des moules en plâtre ou en terre, permettant une fabrication en série. Les lampes mises en vente à Bleurville sont des répliques fidèles de véritables lampes à huile romaines. Elles sont en grès et cuites à haute température, enduite d'un engobe, imperméable à l'huile et donc parfaitement utilisables au quotidien. Les lampes rouges sont en argile cuite à basse température (lampes avec décor au "lion") : leur imperméabilité est assurée par l'application d'un engobe transparent à l'intérieur.

    Comme combustible, les romains appréciaient particulièrement l'huile d'olive, mais utilisaient aussi l'huile de noisette, de lin, de faîne ou de noix. Lorsque la mèche est bien imbibée, on peut l'allumer. Pour éteindre la lampe, il suffit de repousser la mèche dans l'huile, ce qui évite tout dégagement désagréable de fumée.

     

    >> Contact et commande possible en s'adressant à : Kathi ZIMMERMANN, Moosmatt 10, CH-5210 WINDISCH | courriel : zimmermann.windisch@bluewin.ch

  • Bleurville : des guides motivés pour l'abbaye Saint-Maur

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    [Vosges Matin | 05.07.10]

  • Des vents facétieux à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville

    Les Balades musicales dans l’Ouest vosgien ont fait une halte remarquée à l’abbaye bénédictine. Des vents estivaux ont apporté fraîcheur et ingénuité en ce chaud début d’été.

    concert dartevelle 27.06.10 037.jpgAmbiance intime autour d’un trio d’anches placé sous la direction d’Olivier Dartevelle. Le directeur fondateur des Balades musicales a dédié cette 7ème saison aux vents. Et c’est l’ensemble Arumbaya, trio éclectique et brillant, qui s’est fait le disciple d’Eole : Fabrice Mélinon, au hautbois, montre des dons étonnants pour cet instrument difficile, François Baptiste, au basson, a fait vibrer l’auditoire par la qualité de son jeu musical, et Olivier Dartevelle, clarinettiste, bien connu dans la région puisque originaire de Claudon, a développé à Bleurville tout son talent de compositeur et d’interprète de notoriété internationale.

    concert dartevelle 27.06.10 034.jpgLe programme proposé aux mélomanes a mis en valeur l’expression profonde et discrète du souffle. Notre trio a réservé à la création contemporaine une place de choix : Auric (1899-1983), Ropartz (1864-1955) et Dubois rivalisaient avec Mozart et Beethoven où le « Divertimento » mozartien et le « Grand trio en ut majeur » de nos deux compositeurs de génie ont su charmer le public bien au-delà des espérances.

    Pour la bonne bouche, réservons une mention spéciale à Olivier Dartevelle et à l’interprétation de sa création « Tiercefeuille », déjà ancienne, mais dont l’interprétation des trois mouvements ont rappelé combien était prodigieux le talent artistique de notre musicien lorrain.

    Bref, une belle et riche fin d’après-midi estivale brillamment orchestrée par Jean-Marc Lejuste, animateur des Balades musicales, et Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur, qui accueillait pour la deuxième fois un concert des Ballades musicales. Un concert qui confirme la place de l’abbaye Saint-Maur de Bleurville dans sa vocation de promoteur des talents artistiques et musicaux en Saône Lorraine.

     

    > L’été se poursuit à l’abbaye avec l’exposition « Celtes & Gallo-romains en Saône Lorraine » jusqu’au 31 août, ouverte au public du jeudi au dimanche, de 14h00 à 18h00.

    > Prochaine animation : dimanche 18 juillet à 15h00 causerie-diaporama sur le thème "A la découverte de la Jordanie" par Marie-Madeleine Boulian.

  • Les Gallo-romains envahissent l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

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    >> Plus d'infos en écrivant à abbaye.saint-maur@laposte.net

  • Bleurville : l'ensemble Arumbaya en concert à l'abbaye Saint-Maur

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  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : à la recherche du guide de l'été

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    [Vosges Matin | 03.05.10]

  • Bleurville : un mécène suisse pour l’abbaye Saint-Maur

    On devrait plutôt parler d’une bienfaitrice. Puisque les animateurs de l’association des Amis de Saint-Maur de Bleurville ont eu le plaisir de recevoir en décembre dernier un courrier d’une ressortissante helvétique qui proposait tout bonnement de faire « quelque chose » pour Saint-Maur !

     

    Katia Zimmermann.JPGIl faut préciser que notre bonne dame avait visité l’abbaye bénédictine en 2008 et avait constaté le criant besoin d’espèces sonnantes et trébuchantes de l’association qui doit faire face à de travaux d’entretien et de restauration fort coûteux…

     

    Cependant, que l’on se rassure, il ne s’agit pas d’une vieille tante suisse qui aurait un important héritage à léguer à l’association bleurvilloise. Non, les choses sont plus simples. Et aussi plus modestes !

     

    Mme Katherine Zimmermann, une alerte sexagénaire, est membre d’un groupe qui reconstitue des scènes de la vie quotidienne d’une cité rauraco-romaine (et non pas gallo-romaine, parce qu’en Suisse, c’était la peuplade des Rauraques qui occupait le territoire avant la conquête romaine) et qui organise des animations dans la région de Zurich.

     

    lampe à huile gallo-romaine.jpgDonc, à l’occasion de l’exposition sur les gallo-romains en Saône Lorraine présentée à l’abbatiale Saint-Maur l’été prochain par les Amis de Saint-Maur et l’association Saône-Lorraine, Mme Zimmermann se propose de fabriquer gracieusement des reproductions d’objets de la vie courante utilisés par les romains qui colonisèrent nos régions du Nord-Est de l’Europe. Il s’agit notamment de splendides lampes à huile. Notre artiste suisse décore ces objets originaux avec des illustrations typiquement romaines : c'est ainsi qu'une série de lampes proposée à l'abbaye l'été prochain sera ornée du "fameux" lion gallo-romain découvert à Bleurville au XIXe siècle lors de la construction de l'école enfantine. Mais aussi d'une représentation d'un cheval-poisson, sculpture découverte à Attigny et exposée au musée archéologique de l'abbaye.

     

    K. Zimmermann.JPGCes objets réalisés en terre cuite seront proposés aux visiteurs de l’exposition. Les fonds recueillis seront bien entendu affectés à la restauration de l’ancienne abbatiale.

     

    Nul doute que ces sympathiques lampes à huiles romaines connaîtront un vif succès auprès des visiteurs de l’abbaye. D’autant plus que notre bienfaitrice suisse possède d’autres cordes à son arc : elle crée également des magnets inspirés de la vie de nos lointains ancêtres gallo et rauraco-romains, mais aussi des poteries et autres ustensiles domestiques fort prisés de nos ancêtres. Et qui intéresseront sûrement nos visiteurs et les collectionneurs !

     

    [clichés : K. Zimmermann et H&PB]

  • Bleurville : préoccupations temporelles au prieuré Saint-Maur au début du 18ème siècle

    Si le 15 janvier est la fête du second patron de la paroisse - saint Maur -, celui-ci n’est plus aujourd’hui célébré par le clergé et les fidèles.

     

    St Maur2 août 08.jpgCependant, les bénédictins de Saint-Nicolas-de-Port, propriétaires du prieuré de Bleurville, célébrèrent solennellement saint Maur jusqu’à la Révolution. Mais les religieux étaient aussi accaparés par des préoccupations matérielles car ils ne résidaient plus sur place. Derniers feux d’une splendeur qui disparaîtra en 1790.

     

    Si les archives conservent peu de traces de la vie spirituelle des bénédictins à Bleurville, en revanche les « relations d’affaires » entre ces derniers et les villageois nous sont mieux connues. Ainsi, les bâtiments du prieuré non affectés au culte étaient loués à un fermier. En 1707, le moulin Saint-Maur est loué à Adrien Roussel. En 1720, il est de nouveau loué pour 3 ans à Louis Pegnier. En 1721, le prieur Dom Hyacinthe Gillot afferme pour 9 ans à Jean Gueniot, marchand à Bleurville, « les maisons seigneuriales, granges, écuries, cens, rentes, revenus, terres, prés, maix, chenevières, droit de pêche et de colombier appartenant au prieuré ». Pour en bénéficier, Jean Gueniot s’engage à payer annuellement 75 livres au prêtre desservant le prieuré et prend également en charge l’entretien des bâtiments du prieuré, y compris l’église, en fournissant « chaux, sable, pierres, tuiles, esselins, lattes, chevrons et autres bois ». Par ailleurs, les revenus provenant des « offrandes et oblations » reviendront aux religieux qui officieront en l’église paroissiale à Pâques, Toussaint et Noël. Enfin, Gueniot s’engage à « peupler le colombier et fournir la nourriture par moitié aux pigeons ». Il assure également le gîte et le couvert du prieur et des religieux de Saint-Nicolas lorsqu’ils viendront à Bleurville célébrer les offices ou visiter leurs biens !

     

    En 1722, Jean Gueniot sous-loue les bâtiments du prieuré à Nicolas Thomas, maréchal-ferrant au village, qui s’engage à verser les dîmes de Dombasle-devant-Darney – autre village propriété du prieur de Saint-Maur – et de Bleurville aux bénédictins ainsi qu’une redevance de 490 livres et un chapon à Gueniot.

     

    ADV signature dom h mittard 1727.jpgLes bénédictins, seigneurs ecclésiastiques de Bleurville, ont toujours essayé de faciliter l’activité agricole des villageois. Ainsi, en août 1727, la communauté de Bleurville représentée par son maire Louis Pegnier, conclut un accord avec Dom Hyacinthe Mittard, nouveau prieur de Saint-Nicolas-de-Port, afin de régler un échange de terrains : les religieux abandonnent un chemin de 30 pieds de large à la Corvée de Beudimont afin de permettre aux paysans de sortir leurs foins de leur prairie. Un jardin potager situé derrière le prieuré est cédé aux habitants contre l’abandon du droit de vaine pâture qu’ils exerçaient dans un pré situé au Petit Breuil que les bénédictins pourront désormais clôturer.

     

    En ce début du 18ème siècle, la vie religieuse au prieuré avait largement cédé le pas aux arrangements matériels et fonciers imposés par les activités rurales d’une société en pleine reconstruction après la guerre de Trente Ans. Sur le plan spirituel, les paroissiens privilégiaient désormais l’église paroissiale où ils se faisaient inhumer et où ils fondaient des messes et dotaient de nouvelles confréries.

     

    [texte et clichés : © Association des Amis de Saint-Maur de Bleurville]

  • Journées du Patrimoine : Concerts en Saône Lorraine

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  • Journées du Patrimoine à Bleurville (Vosges) : « Résonances » en concert à l'abbaye Saint-Maur

    Dans le cadre des Journées du Patrimoine, l’abbaye Saint-Maur accueillera samedi 19 septembre à 20h30 l’ensemble vocal franc-comtois « Résonances ».

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    L'ensemble franc-comtois "Résonnances" en répétition.

     

    Le chœur est composé d'une quinzaine de choristes dirigés par Michèle Wintherlig, professeur d'éducation musicale et responsable musicale des chorales « A Cœur Joie » franc-comtoises. Ils sont issus pour la plupart de chorales « A Cœur Joie » de Franche-Comté (Besançon, Dole, Gray). Riches d'une bonne expérience chorale, ils ont plaisir à approfondir un répertoire classique varié allant de la Renaissance au 20ème siècle. Ils chantent a cappella, accompagnés par un piano ou par quelques instruments à cordes.

     

    Le programme du concert proposé en l’abbatiale Saint-Maur présente des œuvres vocales et instrumentales d’une grande richesse. La troisième suite pour violoncelle de J.-S. Bach alternera avec des pièces vocales de la Renaissance, d'Edward Elgar (compositeur britannique décédé en 1934), le Laudate dominum de Mozart avec une jeune soprano étudiante au conservatoire de Strasbourg, ou encore la Missa brevis Sancti Joannis de Deo de Joseph Haydn.

     

    Un programme éclectique qui mettra notre patrimoine millénaire en musique pour clôturer en beauté la 35ème saison à Saint-Maur.

    >> Concert de l’ensemble vocal et instrumental « Résonances », abbaye Saint-Maur, samedi 19 septembre à 20h30, entrée libre.

  • Toute la vérité sur l’affaire Buzenet révélée à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

    L’abbaye Saint-Maur de Bleurville s’est muée en tribunal l’espace d’une conférence. Et Marie-Françoise Michel s’est transformée en chroniqueuse judiciaire pour faire toute la lumière sur l’affaire « Martin-Buzenet ». Devant un parterre d'amateurs d'histoire locale avide de connaître enfin la vérité.

     

    conférence buzenet 23.08.09 026.jpgLa légende s’était emparée de cette affaire criminelle au point qu’on avait attribué à François Buzenet une vingtaine de crimes les plus sordides. Grâce à la perspicacité de notre historienne, les bleurvillois n’ont plus rien à craindre du sobriquet de « Buzenet » qui les désignait depuis la fin du XVIIIe siècle. Les minutes des procès de François Buzenet et de François Martin, retrouvés à la Bibliothèque nationale et aux Archives nationales à Paris, ont permis de reconstituer dans le détail tout le déroulement de ces affaires judicaires.

     

    François Martin, tonnelier de 27 ans natif de Nonville et installé à Bleurville, fut accusé à tort d’avoir tué le 20 janvier 1766 Mathieu Moignot, de Choiseul, et de l’avoir dépouillé de quelques écus venant de la vente d’un cheval. Martin fut condamné sur un indice bien mince : l’empreinte de ses souliers dans la neige… Et, pour son malheur, sa victime avait cru le reconnaître et avait pu parler durant sa longue agonie de 27 jours. Mais Moignot, affaibli par ses blessures, avait fait une grave confusion : Martin et Buzenet présentaient en effet des traits physiques assez proches (grande taille, cheveux noirs). Martin fut donc exécuté sur la place publique.

     

    conférence buzenet 23.08.09 025.jpgMais deux ans plus tard, un autre meurtre répandait l’effroi dans le village : le 19 mai 1768, Joseph Mougin, de Godoncourt, était retrouvé mort à demi enterré sur le chemin entre Bleurville et Monthureux-sur-Saône. Grâce aux renseignements fournis par la famille de Buzenet et l’intervention de l’abbé Ricard, curé de Bleurville, les soupçons se portèrent sur François Buzenet, garçon chapelier âgé de 22 ans, qui s’était enfuit. Intercepté à Roanne, il fut ramené à Lamarche pour y être jugé. Outre l’assassinat de Mougin, il avoua plusieurs méfaits : la tentative de meurtre sur Pierre Tisserand, de Darney, sur le chemin du Haut-de-Salin, le vol d’une montre à Bains-les-Bains et le vol d’un pistolet à Monthureux. Avant son exécution, Buzenet révéla dans son « testament de mort » avoir tué Joseph Mougin, innocentant du même coup le pauvre Martin. La veuve Martin, née Anne Viard, demanda la révision du procès auprès du chancelier Maupeou, ministre de Louis XV. Celle-ci ne vint jamais. De son côté, Voltaire informé de ces affaires par un avocat de Neufchâteau, ne semble pas avoir mis tout son poids de philosophe en vue afin d’obtenir la réhabilitation de François Martin ; d’autres affaires impliquant des personnalités d’importance l’accaparaient alors.

     

    buzenet st maur 23.08.09.jpgAprès la complainte du XIXe siècle qui comparait Buzenet à Cartouche et Mandrin, après le scénario romancé de « La lune écarlate », les travaux de Marie-Françoise Michel ont le grand mérite de faire toute la vérité sur ce mauvais garçon « libertin, joueur, buveur et carillonneur » qui a marqué l’histoire de Bleurville. Elle aura permis aussi de contribuer un peu à réhabiliter la mémoire du malheureux François Martin.

     

     

    [clichés Association des Amis de Saint-Maur et Vosges Matin]