Les Amis de Saint-Maur ouvrent la saison à l’ancienne abbaye bénédictine dimanche 3 juillet avec un concert d’une formation musicale de Remiremont : le trio Molto Vivo.
L’ensemble Molto Vivo a été créé en 2009 et se produit régulièrement dans les Vosges bien sûr, mais aussi dans les autres départements lorrains. Le trio est composé de Nelly Matchabeli, violoniste, premier prix du Conservatoire supérieur de Tbilisi (Géorgie). Co-soliste à l’opéra de Géorgie et soliste à l’orchestre symphonique de Saint-Dié-des-Vosges, elle se produit régulièrement comme artiste d’ensembles de musique baroque et de musique de chambre et a participé à ce titre à de nombreux festivals (Château de la Loire, Epinal, Neuf-Brisach, Haute-Savoie, Italie…). Elle enseigne la musique dans les Vosges.
Natalia Hurava, pianiste, est premier prix du Conservatoire de Minsk (Biélorussie). Elle enseigne également la musique dans les Vosges et participe comme soliste dans plusieurs formations de musique de chambre (membre du groupe vosgien Alliance, accompagnatrice du chœur Marc-Boegner d’Epinal).
Enfin, Pilip Hurau, basson, a été formé au Conservatoire municipal et régional de musique de Brest (Biélorussie) et au Conservatoire d’Epinal.
L’exceptionnel trio Molto Vivo saura séduire les mélomanes avec un programme éclectique proposant des œuvres du XVIIe au XXe siècle. La formation, composé d’un piano, d’un violon et d’un basson, interprétera des œuvres baroques de Lully et Haendel, et de la période romantique avec Mendelson ou Brahms. Des œuvres contemporaines de Piazzola ou Villoldo enchanteront également l’auditoire.
Une belle fin d’après-midi musicale en perspective sous les voûtes millénaires de l’abbatiale romane.
‡ Dimanche 3 juillet à 16h00, abbatiale Saint-Maur de Bleurville.
Entrée libre au profit de la restauration de l’édifice.


Le président des Amis de Saint-Maur Alain Beaugrand, accompagné du vice-président Roger Persin, se sont rendus sur les lieux afin de constater les dégradations commises récemment : une colonne de la crypte située sur les fouilles archéologiques de l’ancien bas-côté nord a été renversée et brisée en plusieurs morceaux. Par ailleurs, une partie du mur extérieur nord de l’ancienne abbatiale a été démontée et les pierres éparpillées.
Ces actes "d’incivilités" - comme l'on dit aujourd'hui pudiquement - font écho à de nombreux autres commis ces temps derniers dans le village : vitres de la fenêtre de la sacristie de l’église paroissiale cassées à coups de cailloux, canettes brisées et détritus divers abandonnés dans le grand escalier qui mène à l’église, vandalisme sur les jeunes arbres plantés à l’occasion des naissances, dégradations sur l’aire de jeux…

Avant de fermer ses portes sur la saison 2010, l’abbatiale bénédictine a accueilli récemment un groupe d’étudiants accompagné de Cédric Moulis, ingénieur en archéologie médiévale à l’université de Nancy 2. Ils ont visité le site sous la conduite d’Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur. Ces jeunes chercheurs on travaillé cet été au chevet de l’ancienne chapelle Saint Jean-Baptiste de la commanderie de Xugney, située à proximité de Charmes. Il y ont effectué des relevés architecturaux afin d’étudier les méthodes de construction utilisées par les bâtisseurs de ce lieu de culte templier des 12ème-13ème siècles.



Pour s'éclairer, les romains utilisaient essentiellement des lampes à huile. Leur emploi allait de paire avec une présence militaire et celle d'une population romanisée. Dans les campagnes, les gens étaient davantage demeurés attachés aux traditions locales : on utilisait encore des torches ou des lampes à graisse.
Les lampes à huile en argile étaient modelées dans des moules en plâtre ou en terre, permettant une fabrication en série. Les lampes mises en vente à Bleurville sont des répliques fidèles de véritables lampes à huile romaines. Elles sont en grès et cuites à haute température, enduite d'un engobe, imperméable à l'huile et donc parfaitement utilisables au quotidien. Les lampes rouges sont en argile cuite à basse température (lampes avec décor au "lion") : leur imperméabilité est assurée par l'application d'un engobe transparent à l'intérieur.











La légende s’était emparée de cette affaire criminelle au point qu’on avait attribué à François Buzenet une vingtaine de crimes les plus sordides. Grâce à la perspicacité de notre historienne, les bleurvillois n’ont plus rien à craindre du sobriquet de « Buzenet » qui les désignait depuis la fin du XVIIIe siècle. Les minutes des procès de François Buzenet et de François Martin, retrouvés à la Bibliothèque nationale et aux Archives nationales à Paris, ont permis de reconstituer dans le détail tout le déroulement de ces affaires judicaires.
